Déclaration du ROM suite à la découverte de dépouilles dans un ancien pensionnat autochtone de Kamloops

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la découverte des dépouilles de 125 enfants sur le site de l’ancien pensionnat autochtone de Kamloops, en Colombie-Britannique. Nous sommes profondément troublés par cette nouvelle et toutes nos pensées accompagnent la Première Nation Tk’emlúps te Secwépemc et toutes les communautés autochtones à travers le Canada. On ne saurait imaginer ce que représente la perte de ces enfants ayant fréquenté les pensionnats, et cette découverte nous rappelle les blessures et préjudices causés, hier et aujourd’hui, aux familles et aux communautés en raison de pratiques coloniales. C’est une effroyable tragédie que nous n’oublierons jamais.

Nous reconnaissons que le ROM, en tant qu’institution civique à l’héritage colonial, a parfois contribué au renforcement des perspectives coloniales et de l’injustice systémique. Aujourd’hui, le ROM est fermement engagé en faveur des objectifs en matière de vérité et de réconciliation et résolu, en apportant des changements fondamentaux, à bâtir un avenir meilleur.

Cet engagement a influencé notre Orientation stratégique et se trouve au cœur de nos efforts collectifs visant à intégrer les points de vue et voix autochtones dans les activités, les programmes et les collections du ROM, le but étant de présenter notre histoire commune sous un jour plus réaliste. Nous travaillons ainsi avec nos éducatrices autochtones, notre coordonnatrice des relations avec les communautés autochtones, notre Conseil consultatif autochtone, les leaders du Conseil des jeunes du ROM. Toutes ces personnes nous font bénéficier de leurs connaissances pour l’élaboration de programmes et d’expositions et au sein de la Galerie Daphne Cockwell consacrée aux arts et aux cultures des Premiers Peuples.

L’expertise de ces membres du ROM nous aide à nous sensibiliser, tous et toutes, à l’histoire et aux cultures autochtones, à mieux les comprendre et, ainsi, à les faire connaître au public, une condition essentielle pour promouvoir la guérison, l’apaisement et la justice.