Bourse de recherche sur les textiles de l’Inde IARTS – Appel de candidatures 2026
Catégorie
Contexte
Inspiré par la passion d’une bénévole du ROM, le Fonds des textiles de l’Inde IARTS célèbre la splendeur et l’influence des arts textiles indiens à perpétuité. Le Fonds se veut un hommage à Arti Chandaria (1960-2015), qui vouait un amour inconditionnel aux textiles – chacun de ceux qu’elle portait avait une histoire. Née à Bombay, Arti s’est d’abord intéressée à l’entreprise d’exportation de textiles de son père. En tant que nouvelle Canadienne, elle a mobilisé la communauté afin de recueillir 3 millions de dollars qui ont servi à la création de la chaire de la culture visuelle de l’Asie du Sud et la Galerie sir Christopher Ondaatje de l’Asie du Sud, ainsi qu’à de nouvelles acquisitions. « IARTS » était le nom de l’infolettre sur les arts communautaires qu’elle a fondée. Elle aimait la façon dont il intégrait le mot « art » et les lettres de son nom.
Appel de candidatures
Date de clôture : 15 mai 2026
Nous avons le plaisir de lancer le prochain appel de candidatures pour la bourse de recherche sur les textiles de l’Inde IARTS. La date limite pour poser votre candidature est le 15 mai 2026 à 23 h 59 (HNE). Les demandes reçues après cette date ne seront pas étudiées. Veuillez consulter sur les sections ci-dessous pour plus d’informations. Vous trouverez un formulaire téléchargeable en anglais (format Word) et une liste des documents requis dans la section Documents justificatifs ci-dessous.
- 1er janvier 2026 Ouverture de l’appel de candidatures
- 15 mai 2026 Date de clôture
- 15 juin 2026 Avis de décision
- Juillet 2026 Mise à disposition des fonds
À propos de la bourse
La bourse de recherche sur les textiles de l’Inde IARTS d’un montant 15 000 dollars canadiens peut être utilisée partout dans le monde pour un projet qui enrichit le savoir critique et l’appréciation en matière de textiles, de vêtements ou de la mode de l’Inde. La candidature est ouverte aux spécialistes, aux conservateurs, aux enseignants, aux dirigeants communautaires, aux artistes et aux passionnés de textiles. Les projets peuvent être basés sur la recherche ou la création. Ils doivent contribuer à la préservation, la documentation, le rayonnement, l’amélioration ou l’interprétation des arts textiles indiens, de leur histoire et/ou de leur avenir. En soutenant de telles activités, la bourse vise à encourager la compréhension culturelle, la collaboration institutionnelle et la mobilisation du public.
À propos de la bourse
- Un projet sur les textiles indiens – recherche dans n’importe quelle institution ou collection ou sous la direction de gardiens du savoir, travail sur le terrain, apprentissage, formation, création ou interprétation. Le montant maximum est de 15 000 dollars.
- Un programme public associé au projet présenté à Toronto, au Canada ou en ligne à la fin de la période de la bourse : conférence, atelier, publication, exposition ou ressource en ligne, installation, performance, ou toute combinaison de ces éléments. Les détails de ce programme seront finalisés dans le cadre d’une discussion avec le personnel du Musée après l’attribution de la bourse. Dans votre demande, précisez votre vision d’une initiative publique qui peut être mise en place avant la fin de la période de la bourse. Un maximum de 7 000 dollars est alloué pour ce volet, au-delà de la bourse de 15 000 dollars. Les fonds du programme seront administrés par le ROM. Veuillez noter que les fonds ne peuvent pas servir à monter une exposition en présentiel. Le ROM n’organisera aucun atelier d’impression et de teinture. Le ROM peut fournir des lettres d’invitation pour le voyage à Toronto, mais ne peut garantir les visas d’entrée au Canada. Les candidats internationaux doivent prévoir de faire leur demande de visa canadien 4 à 6 mois à l’avance. Si la bourse sert à la production d’une œuvre d’art, le ROM se réserve le droit de premier refus pour son acquisition.
La bourse peut être attribuée à une personne ou à un groupe de personnes. La candidature est ouverte aux résidents de tous les pays, âgés de 18 ans et plus.
Une bourse de 15 000 dollars canadiens est accordée pour le projet proposé. La bourse peut être utilisée pour les dépenses directes liées au projet, dont le transport, les visas, l’hébergement, les matériaux et l’équipement. Les frais de service professionnels (p. ex., vidéographe, traducteur) sont autorisés jusqu’à concurrence de 5 000 dollars. Les candidats qui n’ont pas d’emploi à temps plein peuvent recevoir une allocation maximale de 5 000 dollars. La bourse ne couvre pas les déplacements des étudiants du candidat, les frais d’installation d’une exposition muséale ou le complément d’un salaire.
- Critères de sélection
- Preuve d’un intérêt démontré par le candidat pour les textiles indiens.
- Originalité et caractère novateur du projet, notamment en matière de nouvelles perspectives, sources ou méthodologies dans le domaine des textiles indiens.
- Rigueur du projet.
- Le soin et la clarté des objectifs et de la conception du projet. Le projet doit être clairement axé sur une région ou un type de textile donné. Une justification convaincante est nécessaire dans le cas de plusieurs régions ou types de textiles.
- Les chances de réussite du projet dans les délais et le budget impartis, et le niveau de préparation du candidat pour mener à bien le projet.
- La contribution du projet au développement personnel ou professionnel du candidat.
- L’impact du projet sur des publics et des communautés plus larges.
- Reprendre une technique pour le plaisir de la reprendre ne suffit pas. Quels en sont la raison, l’impact et la dynamique ?
- L’engagement éthique et la coproduction sont requis si le candidat travaille avec des artistes ou des fabricants (tisserands, brodeurs, teinturiers).
- Lettres de soutien.
- Le formulaire de demande 2026 dûment rempli. Veuillez respecter l’espace prévu. Le dossier de candidature complet ne doit pas dépasser 7 pages.
- Un résumé de 2 pages pour le candidat principal. S'il y a plus d'un candidat principal, chaque candidat doit fournir un résumé de 2 pages. Veuillez indiquer le nom de personne responsable de la communication, des rapports et du budget.
- Lettre(s) de soutien provenant des institutions, des organisations ou des personnes avec lesquelles vous prévoyez réaliser le projet. Si vous travaillez avec des créateurs, vous devez coproduire le projet avec eux et inclure des lettres de soutien de leur part.
- Deux lettres de recommandation soutenant le projet et chacun des candidats principaux. Les lettres de recommandation doivent être confidentielles et transmises directement par la personne fournissant les références à iarts@rom.on.ca. Elles doivent être reçues au plus tard le 15 mai 2026.
- Cliquez ici pour obtenir le formulaire de demande (en anglais).
- Veuillez soumettre tous les documents requis et vos questions à iarts@rom.on.ca.
Titulaires d’une bourse IATS
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2024-2025 Pika Ghosh
Relier le kantha et la colcha : Histoires textiles et les débuts du Bengale moderne
Le projet explore les pratiques de broderie contemporaines et historiques dans la région du Bengale à travers le kantha, considéré comme un article ménager et une pratique féminine, et la colcha, créée des siècles plus tôt dans le cadre de l’exportation maritime de textiles de luxe du Bengale destinés à l’élite portugaise. En examinant des exemples côte à côte, le projet affirme l’existence d’une histoire continue entre ces deux groupes, réinterprétant ainsi les dépositaires d’un savoir incarné, intériorisé par la pratique, qui a été transmis au fil des générations.
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2021-2022 Suchitra Balasubrahmanyan et Mala Sinha
Le moderne dans l’imprimé : La contemporanéité des textiles indiens urbains
L’impression à la main de textiles tissés en usine dans les centres urbains de l’Inde au 20e siècle est un chapitre inexploré de l’histoire du textile indien, au même titre que la forte demande locale pour ces tissus. Ce projet examine l’histoire de l’artisanat textile urbain moderne en Inde au prisme d’archives réunissant plus de 7000 blocs de bois sculptés à la main provenant d’une unité d’impression textile à Mumbai. Le projet vise à démontrer l’émergence d’une esthétique urbaine et d’une culture matérielle modernes à travers un artisanat « traditionnel » en créant des échantillons à partir des blocs archivés, en enregistrant des récits oraux d’ouvriers du secteur textile au 20e siècle à Mumbai, et en effectuant des recherches dans les archives.
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2021-2022 Sudheer Rajbhar et Sajdeep Soomal
Last. Saw.
Le projet s’appuie sur le travail du Chamar Studio (@chamarstudio) fondé en 2018 à Mumbai par Sudheer Rajbhar. Cette coopérative nomade de cordonniers dalits redessine et fabrique de petits objets et des articles en cuir en utilisant une alternative viable : un matériau recyclé fabriqué à partir de déchets de pneus. Le projet comprenait des ateliers destinés à encourager l’expérimentation artistique à l’aide de matériaux en caoutchouc et à sensibiliser le public aux risques pour la santé et l’environnement de certaines pratiques du travail du cuir. À l’automne 2023, Studio Charmar, en collaboration avec Sajdeep Soomal, a présenté un programme public The Leather Archive of India.
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2019-2020 Swapnaa Tamhane
Palais mobile
Swapnaa Tamhane est une artiste, une commissaire d’exposition et une écrivaine. Elle a travaillé avec le graveur sur bois Mukesh Prajapati, l’imprimeur et teinturier Salemamad Khatri (artisan-designer) et le collectif de brodeuses Qasab, tous originaires de l’État du Gujarat, dans l’ouest de l’Inde, pour créer une installation immersive à base de textile qui transpose des éléments du Mill Owners’ Association Building en motifs itératifs. Inspirée par les « palais mobiles » des Mughals et les tentes ottomanes, l’œuvre de Tamhane brouille les frontières entre ce qui est considéré comme une pratique artistique traditionnelle et une pratique artistique moderne afin de décoloniser les notions de création artistique et d’artisanat. L’œuvre a été présentée dans le cadre de l’exposition Swapnaa Tamhane : Palais mobile. Pour en savoir plus sur son travail, consultez www.tamhane.net.
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2017-2018 Rajarshi Sengupta
De la répétition à la reconstruction : Textiles, outils et savoirs artisanaux dans le Deccan
Doctorant à l’Université de la Colombie-Britannique, Rajarshi Sengupta a mené un travail novateur sur la création et la transmission de connaissances parmi les sculpteurs de blocs et les artisans du textile dans la région du Deccan, au centre-sud de l’Inde. Travailler en étroite collaboration avec des familles qui pratiquent leur art depuis des siècles a permis à Sengupta de jeter un nouvel éclairage sur les perspectives artisanales de la production des savoirs et de favoriser une initiative de publication collaborative. À l’automne 2018, Sengupta et des maîtres sculpteurs de blocs ont présenté un programme public au ROM, dans le cadre duquel les artistes ont partagé leur savoir-faire avec les publics canadiens. Consultez sa page web.