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ROMOuvert

La direction du Musée royal de l'Ontario

Conseil des Gouverneurs du ROM
À propos du Musée
Ouvert en 1914, le Musée royal de l’Ontario (ROM) met en valeur les arts, la culture et la nature du monde entier au fil des siècles. L’une des dix institutions culturelles les plus réputées d’Amérique du Nord et le plus grand musée du Canada, le ROM loge des collections d’envergure internationale réunissant plus de 18 millions d’œuvres d’art, d’objets culturels et de spécimens d’histoire naturelle. Le Musée compte 40 galeries et aires d’exposition. Principal centre de recherche sur le terrain au pays et chef de file mondial pour ses découvertes originales, le ROM joue un rôle essentiel dans notre appréciation des arts, de la culture et de la nature. Le Musée, qui allie l’architecture de l’édifice historique et le style dynamique du Cristal Michael Lee-Chin conçu par Daniel Libeskind, constitue à la fois un monument emblématique et une destination culturelle internationale.
ROMOuvert
Transformation architecturale en profondeur et accès optimal, le projet ROMOuvert s’inscrit dans la volonté du ROM de s’imposer comme un musée du 21e siècle dynamique, tourné vers l’extérieur. Réalisé grâce au financement privé, le projet permettra de bonifier l’expérience du public, d’améliorer l’accessibilité et de créer un lieu de rassemblement culturel et citoyen au cœur de la ville. Une fois les travaux terminés, le rez-de-chaussée se distinguera par un magistral atrium, de nouvelles aires d’exposition et une riche programmation.
Ce projet de revitalisation visionnaire a été confié au cabinet canadien de renom Hariri Pontarini Architects. Le projet se distingue par le réaménagement de l’entrée sur la rue Bloor et un hall vitré pleine hauteur s’ouvrant sur l’intérieur du Musée et sur la rue ; un hall spacieux et lumineux rempli d’œuvres d’art, d’objets et de spécimens des collections du ROM ; l’Espace Hennick Commons, un atrium de 223 mètres carrés haut de quatre étages surmonté d’une verrière hors du commun, fera office d’agora – un lieu de spectacles, de rassemblement, d’apprentissage et d’échanges.
Un majestueux escalier à pas japonais reliant l’ancien au nouveau contribuera à circulation fluide. En outre, l’aménagement de nouvelles galeries aires d’exposition (557 mètres carrés) aux deuxième et troisième niveaux bonifiera l’accès aux collections de renommée mondiale du ROM.
ROMOuvert a bénéficié d’un capital catalyseur, soit un don visionnaire de 50 millions de dollars de la Fondation de la famille Hennick.
Le Projet d’accueil
Le 21 août 2019, le ROM a inauguré la Place des spectacles Helga et Mike Schmidt et la Place Famille Reed, proposant au public une façon inédite d’apprécier le Musée. Les nouvelles places sur la rue Bloor comprennent des jardins avec places assises et un espace donnant sur la Promenade des philosophes dédié à la musique, au théâtre, aux débats et autres événements.
L’inauguration des nouveaux espaces publiques marque l’étape finale du Projet d’accueil du ROM. En décembre 2017, la restauration et la réouverture de l’Entrée Weston sur Queen’s Park marquait la fin de première étape du projet. L’étape suivante a été menée à terme en avril 2018, offrant l’accès gratuit à la Galerie Daphne Cockwell consacrée aux arts et cultures des Premiers Peuples.
Réalisé par l’architecte torontois Siamak Hariri du cabinet Hariri Pontarini Architects, le projet réinvente et transforme la rue Bloor en un espace public de 1 263 mètres carrés, qui se distingue par un aménagement paysager et architectural hors du commun. Surélevée et située en retrait de la rue, la Place des spectacles Helga et Mike Schmidt est bordée par le parc de la Promenade des philosophes, le Cristal Michael Lee-Chin et les murs en pierre de l’édifice patrimonial. Le Projet d’accueil s’inscrit dans la vision stratégique du ROM : créer un lieu de rassemblement attirant et favoriser l’accès au Musée, tout en rehaussant son rôle de centre socioculturel.
Cette initiative bénéficie du soutien généreux de Helga Schmidt et le regretté Mike Schmidt, et de Nita et de Don Reed. Il a aussi bénéficié de la générosité d’autres donateurs, dont Hatch, Nancy Lockhart et le regretté Murray Frum, Richard Wernham et Julia West, et Flavia C. Redelmeier.
Le Cristal Michael Lee-Chin
Le nom

Inspiré par le mandat unique du ROM – favoriser la compréhension et l’appréciation des diverses cultures du monde et des précieux environnements naturels – le don d’exception de 30 millions de dollars de Michael Lee-Chin au Musée est un geste à la fois de reconnaissance et d’espoir. La reconnaissance envers ce pays qui a tant donné à lui et à sa famille, et l’espoir que son exemple saura inspirer les jeunes Canadiennes et Canadiens à concrétiser leurs aspirations et à devenir des leaders au sein de leurs communautés. Le Cristal Michael Lee-Chin est nommé en reconnaissance de sa générosité exceptionnelle et de la vision remarquable qui sous-tend son don.
Le talent
Après une recherche internationale qui a attiré plus de 50 cabinets, le Studio Daniel Libeskind, basé à Berlin, a été choisi en février 2002 pour diriger l’équipe de Renaissance ROM. Né en Pologne et élevé aux États-Unis, Libeskind était un virtuose de la musique avant d’étudier l’architecture. Il a conçu des bâtiments dans le monde entier, y compris le Musée juif de Berlin, le Musée juif danois de Copenhague et l’Imperial War Museum North à Manchester.

La serviette de papier
Inspiré par la collection de gemmes et de minéraux du ROM, l’architecte Daniel Libeskind a réalisé l’ébauche concept initial sur des serviettes en papier alors qu’il assistait à un mariage familial au ROM. Le projet a rapidement été surnommé le « cristal » en raison de sa forme à facettes.
La structure
Le Cristal Michael Lee-Chin fait partie de Renaissance ROM, le projet de rénovation et d'agrandissement du musée. Considéré comme l’un des projets de construction les plus ambitieux en Amérique du Nord en raison de sa complexité technique et de ses méthodes innovantes, le Cristal de Lee-Chin est composé de cinq structures prismatiques imbriquées et autoportantes qui juxtent le bâtiment original sans y être attachées, à l’exception des ponts qui les relient.
Les détails
L’extérieur est composé à 25 % de verre et à 75 % de bandes de revêtement en aluminium filé et brossé, d’une couleur argentée chaude. Les poutres d’acier, toutes uniques dans leur conception et leur fabrication, d’une longueur de 1 à 25 mètres, ont été soulevées une à une jusqu'à leur angle spécifique, créant ainsi des joints d'angle compliqués, des murs inclinés et des plafonds de galeries. Environ 3 500 tonnes d’acier et 38 tonnes de boulons ont été utilisés pour créer la charpente, et environ 9 000 mètres cubes de béton ont été coulés.
L’inauguration
Ce fut une fête de rue dont Toronto se souviendra longtemps et le coup d’envoi parfait de l’été 2007 ! Le samedi 2 juin, la direction du ROM, en compagnie de Son Excellence la très honorable Michaëlle Jean, gouverneure générale du Canada, et le consort vice-royal M. Jean-Daniel Lafond, ont officiellement inauguré le Cristal Michael Lee-Chin.
Les personnalités bien en vue, les invités spéciaux et la foule enthousiaste ont rempli l’esplanade du ROM Plaza, où trois scènes étaient installées à la base du Cristal Michael Lee-Chin. La soirée a débuté par un mot de bienvenue de William Thorsell, directeur général du ROM. Le public a ensuite assisté à un concert de 75 minutes intitulé Un monde de possibilités et animé par Paul Gross.
Le spectacle a débuté par une performance dynamique de Leahy et de la violoniste Natalie MacMaster, suivie d’Eva Avila, de l’artiste rap K’naan, lauréat d’un prix Juno, de la star de Broadway et chanteuse de R&B Deborah Cox pour ne nommer que ces derniers. David Foster, artiste-compositeur lauréat de prix Grammy, a dévoilé une chanson écrite spécialement pour l’occasion, intitulée We Can Build Anything. Le public a chaudement applaudi l’interprétation de la chanson par l’auteure-compositrice canadienne Jann Arden, accompagnée d’une chorale de jeunes canadiens. Un magnifique spectacle sons et lumières avec en toile de fond la ligne d’horizon de Toronto.
Pourquoi associer l’agrandissement du ROM à la banalité ? Le caractère actuel de l’architecture est loin d’être introverti. Au contraire, la création d’une architecture communicative, remarquable et inattendue annonce une renaissance audacieuse de la vie civique du Musée et de la ville.
Dôme mosaïqué de la Rotonde
La Rotonde, hall de cérémonie du ROM, est un hommage à Ernest et Elizabeth Samuel. Véritable fleuron architectural du Musée, la magnifique mosaïque de la voûte de la Rotonde fascine employés et visiteurs.
Charles T. Currelly, le premier directeur du Musée royal d’archéologie de l'Ontario, a conçu cette mosaïque à l’image des collections du Musée en 1933. Le dôme est orné de motifs et symboles représentant diverses cultures à travers les âges et le monde.
Le plafond est constitué de milliers de plus d’un million de tesselles de verre vénitien colorées. Une équipe d’artisans a consacré huit mois à la pose dôme mosaïqué.
Le dôme aux reflets d’or, de cuivre et de bronze est incrusté de motifs rouges, bleus et turquoise, rappelant les magnifiques mosaïques du monde byzantin et de l’Europe de l’Est. Des bordures géométriques et des panneaux encadrent des motifs floraux décoratifs. Le panneau central porte une inscription tirée du livre de Job de l’Ancien Testament : « Afin que tous se reconnaissent dans son œuvre. »

Notre histoire
À l’aube du XXe siècle, plusieurs Torontois souhaitent doter la ville d’un musée d’envergure internationale. Ils usent de leur influence pour convaincre le gouvernement de l’Ontario et l’Université de Toronto de subventionner le futur musée.
Le Musée royal de l’Ontario est créé le 16 avril 1912 par une loi de l’Assemblée législative de l’Ontario. Inauguré à 15 heures le 19 mars 1914 par le duc de Connaught, alors gouverneur général du Canada, le ROM ne tarde pas à faire la fierté de Toronto.
L’édifice de briques jaunes conçu par la firme d’architectes torontoise Darling et Pearson constitue l’aile occidentale du complexe muséal. L’édifice historique, qui longe la Promenade des philosophes, abritait à l’origine cinq musées consacrés à l’archéologie, la paléontologie, la minéralogie, la zoologie et la géologie. Son entrée principale est maintenant située rue Bloor Ouest.
À la fin des années 1920, les collections et les employés se trouvent trop à l’étroit. La construction d’une nouvelle aile s’impose. La crise économique des années 30 incite les architectes à privilégier les matériaux locaux et on sort les pelles et les pioches, sans compter les voitures attelées. Le 12 octobre 1933, le ROM inaugure un nouvel édifice construit en pierre calcaire provenant de l’Ontario, dont l’entrée principale donne sur Queen’s Park ». La presse torontoise n’hésite pas à le qualifier de « chef-d’œuvre d’architecture ».
En 1955, les cinq musées constituant le ROM forment une seule institution. En 1968, le Musée se dissocie officiellement de l’Université de Toronto et devient un organisme du gouvernement de l’Ontario.
En 1978, le ROM entreprend un projet de rénovation de 55 millions de dollars afin de répondre à l’essor de ses travaux de recherche et de collection. Le nouvel immeuble en terrasses loge un centre de conservation, une bibliothèque et des galeries. Il est inauguré en 1984 par la reine Élisabeth.
Le 3 juin 2007, le ROM inaugure le Cristal Michael Lee-Chin, un nouvel emblème de Toronto. Le Cristal marque le début d’une ère nouvelle pour le ROM, qui devient une destination culturelle et sociale de premier rang.
Les fondateurs
De nombreuses personnes – mécènes, donateurs, bénévoles, directeurs et conservateurs – ont contribué à la création et à l’essor du Musée royal de l'Ontario.
Elles ont consacré temps et argent à la transformation d’un musée provincial de Toronto en une institution reconnue à l’international pour ses collections, ses recherches et ses expositions.
Consultez le profil de certains de ces fondateurs et bâtisseurs du Musée.