Le Photographe naturaliste de l’année est de retour au ROM avec 100 nouvelles images à couper le souffle

TORONTO, le 29 octobre 2025 – Un plan fantomatique à contre-jour d’une hyène rare dans une ville minière abandonnée. Un gros plan sur des insectes étranges, aux allures d’extraterrestres. Une scène sous-marine d’anguilles à marée basse, qui, à première vue, évoque une peinture à l’huile.

Ces images ne représentent qu’un aperçu des 100 photographies présentées lors de l’édition 2025 de cette exposition de renommée internationale Le Photographe naturaliste de l’année, qui fera ses débuts nord-américains au Musée royal de l’Ontario (ROM) le 8 novembre 2025 et se poursuivra jusqu’au 29 mars 2026. 

L’exposition du Natural History Museum (NHM) de Londres, qui en est à sa 61e édition, met en lumière la relation unique et symbiotique entre la photographie, la science et l’art.

Parmi les nouvelles images présentées au ROM : un cliché saisissant d’une hyène prise en Namibie qui a fait forte impression dans le concours – Errance dans une ville fantôme du Sud-Africain Wim van den Heever, lauréat Le Photographe naturaliste de l’année 2025 – et Les conséquences de la destruction de l’italien Andrea Dominizi, lauréat Jeune photographe naturaliste de l’année 2025 illustrant de façon fascinante la problématique de la perte d’habitat naturel dans les régions montagneuses du centre de l’Italie.

Lauréats du Canada – édition 2025 : Shane Gross (lauréat du Grand Prix 2024) dont la précision de Comme une murène hors de l’eau – qui capture une murène poivrée en quête de charogne à marée basse – a remporté le Prix dans la catégorie Les animaux dans leur milieu. Dans la catégorie Les 15 à 17 ans, la mention d’honneur a été attribuée à Beckett Robertson pour Le prédateur de la grotte, un cliché effrayant d’un amblypyge sur le plafond d’une grotte (un type d’arachnide également connu sous le nom d’araignée fouet) en République dominicaine ; et à Alexis Tinker-Tsavalas pour ses deux clichés : Alerte rouge, qui fait valoir l’abdomen rouge vif d’une érèse coccinelle, et Un couple tissé serré, un gros plan étonnant d’un accouplement de deux araignées tétragnathes. 

Exposition phare très appréciée des visiteurs du ROM, le retour hivernal du concours du Photographe naturaliste de l’année marque la treizième année consécutive durant laquelle le Musée présente les images marquantes de ce prestigieux concours international de photographie. Son inauguration en novembre au ROM constitue la première étape nord-américaine de cette exposition itinérante internationale.

« Exposition prisée de longue date, Le Photographe naturaliste de l’année fait son retour tant attendu au ROM avec 100 nouvelles images époustouflantes du monde naturel, a déclaré Josh Basseches, directeur général du ROM. Qu’il s’agisse de paysages magnifiques ou de portraits intimes d’animaux, Le Photographe naturaliste de l’année capture la splendeur de la nature et l’urgence de sa préservation. » 

Chaque photo est accompagnée d’une description personnelle du photographe, révélant les moments forts derrière chaque prise de vue. En lisant les récits qui les accompagnent, les visiteurs sont souvent profondément émus par la passion et le respect évidents que ces photographes ont pour le monde naturel – et leur regard éclairé sur les dynamiques du changement climatique, la fragilisation des écosystèmes et l’empreinte humaine.

« Grâce à leurs compétences techniques, à leur dévouement et peut-être à un peu de chance, ces photographies mettent en lumière de façon remarquable le monde naturel dans lequel nous vivons, explique Soren Brothers (Ph.D.) conservateur Allan et Helaine Shiff en changement climatique et commissaire de l’exposition au ROM. Bien souvent, elles révèlent à la fois des récits du monde vivant tout en soulignant la capacité des humains et de la nature à coopérer pour un avenir commun durable. »

Les images captivantes de notre environnement qui sont mises en lumière dans le concours sont sélectionnées par un jury international d’experts issus de multiples disciplines : photographie naturaliste, réalisation de films, science et conservation. Les candidatures au concours, ouvert aux photographes de tous âges et de tous niveaux d’expérience, ont été évaluées anonymement sur leur créativité, originalité et excellence technique.

« On ne saurait imaginer un meilleur cadre pour cette photo lauréate, prise dans une ville fantôme. Un simple regard sur cette image suffit à vous faire frissonner : vous êtes désormais dans le territoire de la hyène. J’aime aussi la tournure de cette interprétation du terme « urbain » – c’était autrefois un environnement dominé par l’homme, mais ce n’est plus le cas, a déclaré Kathy Moran, présidente du jury du Photographe naturaliste de l’année. Abandonnée par les mineurs, la faune a repris ses droits. Un repeuplement, en quelque sorte. Est-ce toujours une ville – du moins en apparence – mais elle ne nous appartient plus. »

Adhésion 
Les Membres du ROM pourront découvrir l’exposition Le Photographe naturaliste de l’année en avant-première les vendredi 7 et samedi 8 novembre 2025 jusqu’à midi, et la visiter gratuitement en tout temps. Visitez notre site Web pour en savoir plus sur l’adhésion au ROM.

Concours de photo naturaliste du ROM
Les photographes de l’Ontario observateurs de l’environnement naturel sont invités à participer au concours du Photographe naturaliste de l’année du ROM. Ouvert aux amateurs et professionnels, aux adultes et aux jeunes. Les personnes inspirées par la nature peuvent partager leurs images captivantes pour courir la chance de gagner des prix de chez Henry’s et avoir l’honneur de figurer parmi les œuvres lauréates exposées au ROM. Pour connaître tous les détails du concours, visitez notre page Web. 

Crédit de l’exposition
Le Photographe naturaliste de l’année est une exposition montée et produite par le Natural History Museum de Londres.