Le ROM accueille Vice, Vertu, Désir, Folie, une exposition consacrée à l’âge d’or de l’art flamand

À découvrir dès le 28 juin, des œuvres des grands maîtres de l’époque, dont Rubens, Van Dyck et Memling
Oil painting of paradise with the four elements

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Communiqué de presse
Art et culture

Le ROM accueille Vice, Vertu, Désir, Folie, une exposition consacrée à l’âge d’or de l’art flamand

TORONTO, 28 mai 2025 – Cet été, le Musée royal de l’Ontario (ROM) accueille Vice, vertu, désir, folie : Trois siècles de chefs-d'œuvre flamands, une exposition qui transportera les visiteurs au cœur de l’âge d’or de la Flandre. À l’affiche du 28 juin 2025 au 18 janvier 2026, cette fresque du Moyen-Âge, de la Renaissance et du Baroque témoigne de l’effervescence et de la créativité dans les Pays-Bas méridioniaux.

Puisant à l’exceptionnelle collection d’art flamand de la Fondation Phoebus, l’exposition vous fera découvrir la Flandre de 1400 à 1700 au prisme des œuvres des plus grands artistes de l’époque dont Pierre Paul Rubens, Antoine van Dyck, Hans Memling, Jan Gossaert, Jan Brueghel, Clara Peeters, Jacob Jordaens, Frans Francken II et Michaelina Wautier, parmi tant d’autres. 

Vice, vertu, désir folie dresse le constat de plus de trois siècles de dynamisme et d’invention artistiques, y compris la naissance de la peinture à l’huile. L’exposition rassemble plus de 80 peintures d’exception rarement montrées, ainsi que des objets d’art décoratif et des bronzes remarquables.

« Juxtaposant somptuosité et symbolisme, Vice, vertu, désir, folie démontre la vivacité de cette époque artistique et l’influence qu’elle continue d’exercer sur notre monde, affirme Josh Basseches, directeur général du ROM. Les peintures, les sculptures et pièces d’argenterie réunies dans l’exposition traitent de thèmes intemporels de la mondialisation à la nature humaine – qui trouveront écho auprès des visiteurs. » 

« Cette exposition transporte les visiteurs au cœur de la Flandre historique – une petite, mais non moins puissante société qui cherche à s’imposer dans un monde ouvert en constante évolution. Les artistes jouent un rôle fondamental, inventant de nouveaux genres, de nouveaux styles, voire le marché de l’art tel que nous le connaissons. Il est fascinant de constater l’influence de ces artistes et le legs de cette période qui persiste aujourd’hui encore », ajoute Chloé M. Pelletier, conservatrice de l’art européen (avant 1800) au Musée des beaux-arts de Montréal et commissaire invitée de la présentation de l’exposition au ROM. 

« Les chefs-d’œuvre flamands entraîneront les visiteurs du Musée royal de l’Ontario dans un tourbillon de passion, de révolte et d’ingéniosité. L’exposition se veut non seulement une invitation à regarder des œuvres d’art, mais bien à vivre 300 ans d’audace, de beauté et d’émotion brute », déclare Katharina Van Cauteren, directrice de la chancellerie de la Fondation Phoebus.

Le parcours thématique et chronologique de l’exposition permet au visiteur de découvrir les genres et les styles novateurs qui ont marqué la renaissance artistique flamande. À cette époque, les Pays-Bas méridionaux, où vit l’élite intellectuelle et commerciale de l’Europe, comptent d’importants centres financiers dont Bruges, Gand et Anvers qui se distinguent par leur capital culturel et leur influence artistique. L’exposition s’ouvre sur des scènes urbaines grouillantes d’activité témoignant du dynamisme de ces centres. À preuve, la magistrale Vue panoramique d’Anvers depuis la rive de l’Escaut réalisée vers 1630 par Jan Wilden.

La deuxième section de l’exposition est consacrée à l’art religieux. Le visiteur découvrira des univers riches en détails et symboles. Le panneau intitulé La Nativité exécuté par Hans Memling et son atelier se veut un éloquent témoignage du savoir-faire artistique de l’époque. 

La troisième section s’articule autour de l’art du portrait, qui est favorisé par l’essor du commerce. Désormais les citadins qui se sont enrichis peuvent commander des portraits d’eux-mêmes et de leur famille. Le Double portrait d’un homme et de sa femme jouant au trictrac de Sanders van Hemessen en est un excellent exemple. Les portraits servent à exprimer le pouvoir politique et social.  

La quatrième section réunit des tableaux représentant des comportements qui, à l’époque, risquent de mener à des excès – avarice, luxure et gourmandise. Conçues pour divertir, ces scènes de genre sont en quelque sorte le miroir de la société. L’œuvre de Jan Massijs intitulée Rébus : Le monde nourrit de nombreux sots est une devinette graphique que le public est invité à décoder.

L’intérêt renouvelé pour l’art et la culture de l’Antiquité gréco-romaine donne lieu à des œuvres mariant mythologie et nature. La corrélation entre les arts et les sciences cristallise les développements en matière d’histoire naturelle  y compris les études anatomiques et se traduit par de nouvelles façons de représenter le corps humain. La monumentale Diane et ses nymphes à la chasse, une œuvre commandée à Rubens par Philippe IV d’Espagne pour son nouveau pavillon de chasse non loin de Madrid, est sans conteste le point de mire de cette section. 

L’instabilité politique associée à la Réforme protestante qui secoue l’Europe au 16e siècle a des répercussions sur la production artistique. Beaucoup d’artistes connus qui réalisent des œuvres représentant les bouleversements politiques de l’époque. L’allégorie figure au répertoire de nombreux artistes de l’époque, dont la composition Chacun ses goûts de Michaelina Wautier. 

La dernière section de l’exposition se présente comme un cabinet de curiosités, illustrant les pratiques de collection qui préfigurent le musée moderne.  

L’ensemble d’œuvres réuni dans l’exposition Vice, vertu, désir, folie témoigne du caractère universel et intemporel de l’expérience humaine – définissant notre compréhension des représentations pour des siècles à venir et influençant la culture visuelle contemporaine. 

Publication

L’exposition s’accompagne d’un ouvrage richement illustré de 432 pages publié sous la direction de Katharina Van Cauteren, directrice de la chancellerie de la Fondation Phoebus. Intitulé De Memling à Rubens : l’âge d’or de la Flandre, l’ouvrage offert en français et en anglais à la Boutique du ROM, propose une étude exhaustive de l’art flamand.

Les Membres du ROM

Les Membres du ROM auront l’occasion de visiter l’exposition Vice, vertu, désir, folie : Trois siècles de chefs-d'œuvre flamands en avant-première le vendredi 27 juin et le samedi 28 juin 2025. L’entrée est gratuite pour les Membres. Pour plus de renseignements, visitez Devenez Membre.

Comité scientifique

L’exposition Vice, vertu, désir, folie : Trois siècles de chefs-d'œuvre flamands est organisée en collaboration par le Denver Art Museum et la Fondation Phoebus, Anvers (Belgique). Le commissariat est assuré par Katharina Van Cauteren, directrice de la chancellerie de la Fondation Phoebus. Au ROM, le commissariat est assuré par Chloé M. Pelletier, conservatrice de l’art européen (avant 1800) au Musée des beaux-arts de Montréal.

Remerciements

L’exposition bénéficie du soutien généreux du Cercle royal des expositions.

Crédits photo : Hendrick De Clerck et Denijs van Alsloot, Les quatre éléments dans le jardin d’Éden, 1613, huile sur cuivre. © La Fondation Phoebus, Anvers (Belgique).

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