Le photographe de la vie sauvage de l'année revient au Musée royal de l'Ontario 23 novembre 2019

TORONTO, le 16 octobre 2019 - L'exposition Wildlife Photographer of the Year, de renommée mondiale, revient au Musée royal de l'Ontario (ROM) le 23 novembre et se poursuivra jusqu'au 29 mars 2020. Avec 100 images vives et évocatrices, l'exposition présente des photographies exceptionnelles qui communiquent la beauté et la fragilité de la nature.

Au ROM, les visiteurs pourront voir de près le travail du grand gagnant de cette année, le Chinois Yongqing Bao, dont le nom a été dévoilé le 15 octobre par l'institution organisatrice du concours, le Natural History Museum (NHM) de Londres, en Angleterre. La photo de Bao, intitulée " The Moment", montre un renard tibétain surprenant une marmotte de l'Himalaya. Cette image visuellement saisissante, qui semble d'abord comique, illustre en fait la dichotomie intemporelle du prédateur et de la proie. L'effet qu'elle produit sur le spectateur est saisissant, car les impressions initiales d'humour s'opposent à l'issue potentiellement tragique pour l'animal chassé.

L'exposition de cette année au ROM comprend également les œuvres de trois photographes canadiens, toutes sélectionnées par le jury comme hautement recommandées: L'œuvre The Wall of Shame de Jo-Anne McArthur, de l'Ontario, dans la catégorie Photojournalisme animalier, dépeint les conséquences d'une chasse au serpent ; l'œuvre Lucky Break de Jason Bantle, de la Saskatchewan, dans la catégorie Faune urbaine, met en scène un raton laveur à l'allure précoce qui regarde à travers le pare-brise brisé d'une voiture ; et du Québec, Le défi de Françoise Gervais, dans la catégorie Animaux dans leur environnement, un portrait étonnant d'un ours polaire dans l'immensité noire d'une colline rocheuse.

Les remarquables photographies de l'exposition sont montées sur de grands écrans rétro-éclairés pour une expérience visuelle vibrante et sont accompagnées de légendes qui racontent l'histoire de chaque cliché. Située au niveau 3 du bloc central (en haut des escaliers près des totems emblématiques du musée), l'exposition est divisée en deux sections : Comportements, Habitats, Portraits, Photojournalisme, Environnements, Jeunes photographes, Portraits, Portfolio, et Grands gagnants.

Burton Lim, conservateur adjoint de la mammalogie et commissaire de l'exposition du ROM, constate que la photographie a le pouvoir de communiquer et d'atteindre les gens sur le plan émotionnel. "Je prends beaucoup de photos de chauves-souris et d'autres animaux au cours de mon travail sur le terrain en Guyane et dans d'autres parties du monde. Mon objectif principal est de documenter et d'enregistrer des données sur la biodiversité, mais je sais aussi que prendre une photo permet de saisir plus qu'une simple information, c'est un moyen de montrer et de partager les raisons pour lesquelles je trouve ces animaux fascinants et beaux, alors que d'autres ne les trouvent pas", explique M. Lim.

Leconcours Wildlife Photographer of the Year est organisé par le Muséum d'histoire naturelle de Londres. Ce concours, qui en est à sa 55e édition, est le plus ancien et le plus prestigieux de sa catégorie dans le monde. Aujourd'hui, le concours reçoit plus de 48 000 candidatures de photographes de tous âges et de tous niveaux d'expérience, provenant de 100 pays. Les photographies de l'exposition sont sélectionnées par un jury d'experts internationaux de la photographie animalière sur la base de la composition artistique, de l'innovation technique et de l'interprétation du monde naturel.

Sélectionnée par un panel de neuf juges, l'exposition présente 100 des meilleures photos, dont les deux grands gagnants du titre Wildlife Photographer of the Year 2019 (Photographe de la vie sauvage de l'année 2019 ) et Young Wildlife Photographer of the Year 2019 (Jeune photographe de la vie sauvage de l'année 2019). L'exposition présente également plusieurs catégories, dont le Rising Star Portfolio Award, le Wildlife Photojournalism et, dans la catégorie Young Photographers, même un prix pour les photographes âgés de 10 ans et moins.

Le prix du jeune photographe de la vie sauvage de l'année 2019 a été remporté par Cruz Erdmann, 13 ans, originaire de Nouvelle-Zélande. Sa photographie, Night Glow, d'un calmar de récif à gros yeux a été prise lors d'une plongée de nuit au large des côtes indonésiennes, et le capture en train de montrer sa capacité magistrale à changer de couleur.

Les visiteurs inspirés par l'exposition au ROM sont encouragés à sortir et à prendre leurs propres photos de la nature. Ils peuvent soumettre leurs meilleures photos au concours annuel Wildlife Photographer of the Year du Natural History Museum, qui est ouvert aux professionnels et aux amateurs, même aux enfants. Les dates de soumission pour WPY56 sont du 21 octobre 2019 au 12 décembre 2019. Si votre photo est sélectionnée par les juges, vous pourrez la voir ici lorsque leWildlife Photographer of the Year reviendra au ROM en 2020.

Les membres du ROM bénéficient d'une avant-première exclusive de Wildlife Photographer of the Year le vendredi 22 novembre 2019, de 10 h à 17 h 30, et d'une entrée gratuite à l'exposition pendant sa durée au ROM. Pour plus d'informations sur les adhésions au ROM, visitez rom.on.ca/membres ou appelez le 416.586.5700.

L'expositionWildlife Photographer of the Year (Photographe de la vie sauvage de l'année ) fait l'objet d'une billetterie séparée. Voir ROM.CA pour les heures d'entrée et les prix.

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