La mort : Le plus grand mystère de la vie à l’affiche du ROM dès le 28 octobre

Les grandes questions sur la mort examinées au prisme de la croyance, de la science et de la culture

Calaca figurine. © ROM.TORONTO, le 16 octobre 2023 – Préparez-vous à rencontrer la mort sous tous ses aspects et à découvrir le perpétuel recommencement de la vie. Organisée par le Field Museum et réalisée grâce au soutien de Lilly Endowment Inc., l’exposition La mort : Le plus grand mystère de la vie sera présentée au ROM du 28 octobre 2023 au 7 avril 2024. Elle pose les grandes questions sur la mort et sur la vie auxquelles personne n’échappe : Qu’est-ce que la mort ? La mort est-elle inévitable ? Que deviendra mon corps ? Que deviendra mon âme ? Quel sera l’impact de ma mort sur les autres ?

« Qu’il s’agisse d’animaux microscopiques qui défient le mort ou du profond sentiment de perte à la mort d’un proche, cette exposition explore les nombreux aspects de ce phénomène inéluctable, affirme Josh Basseches, directeur général du ROM. Ce faisant elle amorce des conversations importantes sur l’un des plus grands mystères de la vie. »

Le public aura l’occasion de se renseigner sur la commémoration de la vie et de la mort au sein de diverses cultures, et sur les moyens astucieux que les plantes et les animaux défient la mort. Réunissant des objets provenant des riches collections du Field Museum de Chicago, cette exposition interactive s’articule autour de l’interdépendance de la vie et de la mort d’un point de vue culturel et biologique, favorisant une réflexion en profondeur sur le deuil, la commémoration et la survie. L’exposition La mort : Le plus grand mystère de la vie invite les visiteurs de tous âges à contempler les éternelles questions associées à ce sort universel et inévitable.

« Notre façon de réagir à la mort, de célébrer la vie et de nous interroger sur l’après-vie fait partie intégrante de notre humanité, de dire Chen Shen, co-conservateur en chef (art et culture) du ROM. Cette exposition nous permet d’examiner la mort au prisme de la culture, de la science et de l’art, et d’analyser la diversité des pratiques culturelles et la myriade de façons dont la mort se présente dans la nature. »

Des aires interactives encouragent les visiteurs à réfléchir à diverses questions. Par exemple, « Les médecins arrêtent le cœur d’un patient pendant 30 minutes durant une chirurgie. Le patient est-il mort durant cette période ? » ; « Le tremble a la faculté de se reproduire : tous les arbres dans une tremblaie ont le même ADN. Si le tremble original est abattu meurt-il ? » ; « Inhumation ou incinération. Quelle méthode préférez-vous ? »; « Voulez-vous que beaucoup de personnes assistent à vos funérailles ou seulement vos proches ? » Ces questions incitent le visiteur à réfléchir à ses réponses à multiples facettes à la nature de la mort et de sa vie.

Cette exposition encourage le public à envisager la nature de la mort au prisme des rites et des cultures matérielles de diverses communautés d’hier et d’aujourd’hui : une offrande ; un autel commémoratif familial dans le cadre du Jour des Morts au Mexique ; ou encore un cercueil d’apparat en forme de canot réalisé par Seth Kane Kwei pour un pêcheur ghanéen (au Ghana, les morts sont enterrés dans des cercueils à l'image d’un des aspects de leur vie). L’exposition réunit des objets qui sont autant d’expressions de la culture de la mort en Chine, au Cambodge, en Égypte, en Angleterre, en Inde, en Italie, au Japon, à Haïti, au Pérou et ailleurs.

La mort n’est pas une expérience qui se limite aux êtres humains. L’exposition renseigne les visiteurs sur les différentes stratégies permettant à la nature de relever ce défi biologique. Le tardigrade (aussi appelé ourson d’eau) est un animal microscopique qui peut survivre dans les conditions les plus rigoureuses sur Terre, tandis que le dipneuste peut entrer dans un état de léthargie et vivre des années sans se nourrir. L’étoile de mer fait partie des espèces qui peuvent reconstituer leur corps à partir de quelques membres sectionnés. Ces capacités s’opposent à la notion de la mort chez les plantes et les animaux ayant la capacité de se cloner. Nos cellules meurent et se régénèrent en permanence et nous ne mourons pas pour autant. Certains animaux, notamment les éléphants, les baleines, les chevaux et les primates, vivent le deuil, tandis que d’autres espèces ont des milliers de petits et ne prodiguent aucun soin parental. Le diorama d’une « chute de baleine » permet de comprendre comment la carcasse d’une baleine peut donner naissance à un écosystème, démontrant que la mort fait partie intégrante d’un processus continu et nécessaire.

La mort est omniprésente que nous l’acceptions ou non. Si de nombreuses personnes répugnent à parler de la mort avec leurs proches, cette exposition est conçue pour favoriser le dialogue dans un milieu sécuritaire et accueillant. Les visiteurs sont invités à réfléchir à la mort comme faisant partie intégrante du cycle de la vie et à se pencher sur l’expérience la plus universelle de la vie. Le Field Museum a consulté des représentants des communautés culturelles et des professionnels (aumôniers, intervenants sociaux, infirmères aux soins palliatifs et entrepreneurs de pompes funèbres) dont les visions du monde sont exprimées dans le cadre de l’exposition.

Programmes
L’exposition s’accompagne d’événements et d’ateliers (en anglais uniquement) organisés par le ROM.

Le ROM branché : L’archéologie et les plus grands mystères de la vie

11 novembre 2023 | 13 h | Théâtre Signy et Cléophée Eaton

Gratuit, inscription requise. Entrée des groupes scolaires le Choix du Président

Gary Feinman, conservateur MacArthur de l’anthropologie mésoaméricaine, d’Amérique centrale et d’Asie de l’Est et commissaire de la présentation de l’exposition au Field Museum, et Justin Jennings, conservateur principal de l’archéologie des Amériques au ROM, s’entretiennent de leur travail sur le terrain et de leurs projets de recherche à la lumière des grandes questions de l’humanité.

Partenaire du Programme : The Archaeology Centre, University of Toronto

Les ateliers du ROM : La mort dans l’Égypte ancienne

3 décembre | 28 janvier | 25 février | 13 h

Coût : 90 $

L'égyptologue Kei Yamamoto va au-delà des pyramides et de la Vallée des Rois et explore le culte que rendait les Égyptiens à leurs proches décédés au temps des pharaons.
Renseignez-vous sur le rituel de l’offrande et son rôle dans la planification de la mort dans l’Égypte ancienne.

Les ateliers du ROM : La mort dans la Méditerranée ancienne

3 décembre | 21 janvier | 14 mars | 13 h

Coût : 90 $  

Kate Cooper, associée de recherche au ROM, dirige cet atelier consacré aux diverses cultures anciennes qui se partageaient les côtes de la Méditerranée, notamment leurs visions de la mort, les soins prodigués aux défunts et les divers facteurs sociaux influençant les rites funéraires.

Les ateliers du ROM : La mort dans la Chine ancienne

3 mars | 24 mars | 13 h

Coût : 90 $

Chen Shen, conservateur principal au ROM et archéologue, analyse l’histoire et les théologies associées à la mort et aux rites funéraires dans la Chine ancienne. Des linceuls en jade aux objets funéraires de l’âge de bronze en passant par les mausolées, cet atelier examine l’évolution des pratiques funéraires dans la Chine ancienne.

Les ateliers du ROM : Une commémoration artistique

3 décembre | 28 janvier | 25 février | 13 h

Coût : 130 $

Cet atelier interactif, sous la direction de l’éducatrice Deirdre Keleher, explore l’importance des rituels de deuil, depuis les pratiques funéraires chez les hominidés jusqu’au Jour des Morts au Mexique en passant par l’époque Victorienne.

 

Les Membres du ROM auront la possibilité de découvrir l’exposition en avant-première le vendredi 27 octobre et le samedi 28 octobre.

L’exposition comporte aussi le catalogue Beyond Death: Beliefs, Practice, and Material Expression qui est en vente à la Boutique du ROM. L’ouvrage est également offert en lecture en ligne.

À noter : cette exposition ne comprend aucuns restes humains.