Clôture de l’exposition La chambre des preuves au ROM le 3 septembre 2018

« Le plus grand crime jamais commis par des architectes » Robert Jan van Pelt, commissaire de l’exposition et professeur à l’École d’architecture de l’Université de Waterloo

« […] un nouveau regard sur un cataclysme historique sans pareil. » – Murray Whyte, Toronto Star

TORONTO, le 2 août 2018 ‒ Prolongée en janvier 2018, l’exposition frappante La chambre des preuves quittera l’affiche du Musée royal de l’Ontario (ROM) le lundi 3 septembre 2018. Cette exposition examine le rôle effroyable qu’a joué l’architecture dans la construction du camp de la mort d’Auschwitz et a été reconnue pour son importance capitale dès son inauguration à la 15e exposition internationale d’architecture de la Biennale de Venise de 2016.

La chambre des preuves réunit des reconstitutions d’objets clés qui ont joué un rôle déterminant dans les travaux de Robert Jan van Pelt, l’un des trois commissaires de l’exposition. Son analyse poussée de l’architecture d’Auschwitz, présentée en preuve dans un célèbre procès, a démontré qu’Auschwitz avait été délibérément conçu comme un camp de la mort. Cette recherche révolutionnaire est à la base d’une nouvelle discipline qui englobe l’architecture, la technologie, l’histoire, le droit et les droits de la personne : l’architecture d’investigation ou architecture technico-légale. L’exposition se veut un témoignage éloquent du rôle de l’architecture technico-légale dans la connaissance du passé et de la mémoire collective.

Conçue par les professeurs d’architecture de l’Université de Waterloo Donald McKay et Anne Bordeleau, La chambre des preuves présente des reproductions grandeur nature de trois objets clés des chambres à gaz d’Auschwitz : une colonne de gaz, ainsi qu’une porte et une trappe étanches au gaz. Elle réunit également une soixantaine de moulages en plâtre de preuves architecturales, dont des plans, des lettres d’architectes, des factures, des photographies et des dessins. Entièrement blanche, l’installation force les visiteurs à reconnaître l’énormité des décisions bien réfléchies qui ont été prises en matière d’architecture et qui ont abouti à la construction d’une chambre de la mort. Ces objets sont autant de témoignages silencieux de l’horrible tragédie d’Auschwitz.

La chambre des preuves se trouve dans les Galeries européennes Samuel du ROM et est comprise dans le prix d’entrée au Musée.

    

Une exposition organisée par l’École d’architecture de l’Université de Waterloo

La chambre des preuves a été créée dans le cadre de la 15e exposition internationale d’architecture de la Biennale de Venise de 2016 par une équipe de l’École d’architecture de l’Université de Waterloo réunissant Anne Bordeleau, directrice O’Donovan, Donald McKay et Robert Jan van Pelt, professeurs d’architecture, Sascha Hastings, commissaire indépendante et éditrice, ainsi que des étudiants et des conseillers. Le commissariat de l’installation au ROM est assuré par Anne Bordeleau, Donald McKay, Robert Jan van Pelt, Piper Bernbaum, ancienne étudiante de l’Université de Waterloo et gestionnaire du projet, ainsi qu’une équipe d’étudiants.

Mécènes : Rob et Penny Richards, et la Fondation Gerald Schwartz et Heather Reisman

Bienfaiteurs : La famille de Larry et Judy Tanenbaum

Commanditaire : La Fondation de la famille de Jay et Barbara Hennick

Le ROM tient à remercier les donateurs suivants qui ont contribué à la réalisation de l’exposition : la Fondation Hal Jackman, Ron et Vanessa Kimel et leur famille, KPMB Architects, Sam Mizrahi, Jonas et Lynda Prince, Sandra Simpson, Jay Smith et Laura Rapp, la Fondation de la famille de Jack Weinbaum, Joy Cherry Weinberg et sa famille, Henry Wolfond et Rochelle Reichert, la famille Petkovics, Donald McKay, Sr. et le Dr Paul Munk.