Le ROM reçoit plus de 50 nouveaux objets pour l’exposition La Cité interdite

De nouveaux objets seront exposés dès le 7 juin

Plus de 50 textiles et peintures s’ajouteront à l’exposition La Cité interdite

L’exposition réunit des artéfacts rares encore jamais vus en dehors de la Chine.

Toronto (Ontario), le 27 mai 2014 ­— Dès le 7 juin, le Musée royal de l'Ontario (ROM) dévoilera plus de 50 nouveaux objets dans le cadre de sa spectaculaire exposition La Cité interdite. Étant donné que l’exposition réunit un grand nombre de textiles, de peintures et d’artéfacts en papier qui sont fragiles et sensibles à la lumière, une cinquantaine de pièces seront remplacées par d’autres trésors provenant de la Cité interdite. Cette importante rotation, qui comprend plusieurs textiles et peintures rares, offre aux visiteurs l’occasion de redécouvrir l’exposition, ses histoires et ses précieux artéfacts. 

Une présentation de la Fondation de la famille Robert H.N. Ho et de Manuvie, son commanditaire principal, La Cité interdite : À la cour des empereurs de Chine réunit 250 trésors chinois utilisés par la cour impériale pendant cinq siècles, dans une cité autrefois réservée à l’empereur, à sa famille et à leurs serviteurs. Présentée en collaboration avec le musée du Palais impérial de Beijing, l’exposition comprend plus de 80 objets n’ayant jamais été montrés en dehors de la Cité interdite. 

La rotation permet au ROM de présenter plusieurs robes pour femmes en soie richement brodée; la robe de cérémonie que portait l’empereur à l’occasion du sacrifice du solstice d’été; et un manteau impérial en soie et fil d’or rehaussé de bégonias, de lotus et de chrysanthèmes… créé pour un petit chien du nom de Jaune. Les visiteurs auront également la possibilité d’admirer plusieurs œuvres d’art dont une peinture sur soie montrant l’empereur Daoguang, sa femme, ses enfants et leur chien se prélassant en famille, ainsi qu’une série de peintures commandées par l’empereur Yongzheng, alors un jeune prince. Les œuvres qui le représentent occupé à divers travaux de labour projettent l’image d’un futur souverain bienveillant.

La charmante coupe aux poulets figure toujours parmi les fleurons de l’exposition. Commandée par l’empereur Chenghua pour sa mère, elle servait à l’origine de coupe à vin.  Elle compte parmi les porcelaines Ming les plus exquises et les plus rares. Il n’en existe que deux exemplaires dans les réserves du musée du Palais impérial et moins d’une douzaine dans les musées et les collections particulières dans le monde. Récemment, l’une de ces coupes a atteint le montant record de 36 millions (USD) lors d’une vente aux enchères chez Sotheby’s à Hong Kong, ce qui en fait l’un des objets culturels chinois les plus chers qui aient été mis en vente.

La Cité interdite : À la cour des empereurs de Chine est présentée dans le Hall d’exposition Garfield Weston jusqu’au 1er septembre 2014.  Le Musée invite les familles à suivre une Piste familiale qui leur fera découvrir les histoires et le symbolisme de la Cité interdite, à participer à une chasse aux trésors les plus cool de l’exposition et à toucher à des reproductions de certaines pièces du musée du Palais impérial.

Le Palais impérial, mieux connu sous le nom de Cité interdite, était le siège du gouvernement et la demeure des 24 derniers empereurs des dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644‑1912). Comprenant plus de 90 complexes architecturaux, quelque 980 bâtiments et 8700 pièces, la Cité interdite est le plus grand palais de l’histoire.

La Cité interdite est une exposition montée par le musée du Palais impérial et le Musée royal de l’Ontario.